Dans l’Islam, la richesse est propriété d’Allah et ne constitue qu’un dépôt auprès de l’individu et une responsabilité. elle doit s’acquérir par les voies licites et être dépensée dans les choses licites du point de vue de l’Islam, telles que les dépenses pour ses propres besoins et les besoins d’entretien de ceux que l’on a sous sa responsabilité, sans excès ni prodigalité. Le Messager de l’Islam a dit : « Les deux pieds du serviteur ne bougeront pas au Jour de la résurrection jusqu’à ce qu’il soit interrogé sur quatre éléments : sur sa vie, comment il l’a épuisée ; sur sa jeunesse, comment il l’a consumée ; sur son bien, d’où il l’a acquis et comment il l’a dépensé ; et sur son savoir, ce qu’il en a fait. » (Rapporté par At-Tirmidhy, 4/612, hadith numéro 2417.) Il doit la dépenser dans l’accomplissement des différentes formes de bien. Allah dit :
La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelqu’amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs…. (Qur’an : S. La vache 2, v. 177.)